Ville millénaire un pont entre l’occident et l’orient, elle a mille et un visages
Cosmopolite, historique, culturelle, moderne, bourgeoise, populaire, branchee, chic, … tout y est, et tout y est sublimé
Et la magie opère au moment même où j’y pose le pied. Il est 6 heure du matin le bus s’arrête. Je remonte mon vélo une bonne fois pour toute. Je longe le Bosphore, le soleil se lève. Des chiens me coursent. J’arpente au hasard les rues de la veille ville et au détour d’une ruelle surgit devant moi Sainte Sophie embrasée par les lumières de l’aube venue d’orient. Somptueux.
Rien que pour son centre historique, Istanbul est un pépite.
Certains monuments ont une aura qui vous subjugue, vous transporte. S’avancer dans Sainte Sophie est une expérience incomparable. La lumière du matin magnifie la beauté naturelle du monument et à chaque pas qui vous porte sous le centre de l impressionnant coupole, on sent raisonner les siècles d’histoire tandis que la vierge à l’enfant vous regarde avec bienveillance.
La Mosquée bleue n’est pas en reste et on ne peux se lasser de la regarder de l’intérieur comme de l’extérieur tant elle est élégante et ceux quelque soit l’endroit d’où on la contemple.
La visite du palais de Topkapi est un merveilleux voyage à la découverte de la vie et des intrigues de la cour des Sultans du puissant empire Ottoman où se côtoyaient Vizir, courtisans et concubines au milieu des jardins.
En éloignant du quartier du Sultanhmet, on plonge dans le quartier du Grand Bazar, très animé, on peut y trouver tout ce que l on cherche a condition d’accepter de s’y perdre.
Continuer son chemin et on part a la rencontre des vrais Stambouliotes qui tout comme leur ville sont tous très différents mais terriblement attachants. J’ai passé deux soirées fantastiques; l ‘une à boire du thé dans un quartier populaire et à discuter via téléphone interposé avec Muhamed, Syrien d origine, Stambouliote d’adoption, et l’autre à discuter avec Semem et un de ses amis sur la Turquie moderne et son avenir dans un quartier a l’ambiance très tropézienne au sud ouest de la ville.
Deux jours ce n’est rien et j’ai beau avoir arpenté la ville sur plus de 60 km, je sais que je n’ai qu’effleuré ce joyau. Cela tombe bien, j’avais déjà prévu d’y retourner.
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C’est beau! Premier chapitre d’un roman de voyage qui s’annonce haletant!